Service de gynécologie-obstétrique
Proposer un circuit ambulatoire, hors bloc opératoire, pour offrir un meilleur confort à nos patientes atteintes d’un cancer gynécologique
Le cancer, en quelques lignes
Première cause de mortalité en France, les cancers se développent à partir de cellules anormales qui se multiplient de manière incontrôlée au détriment de l’organisme. La mutation de certains gènes est à l’origine de leur apparition.
Tout ce qu’il faut savoir sur le cancer de l’endomètre
Quelques éléments clés pour comprendre notre projet
Lorsqu’on parle de cancers de l’utérus, une distinction est faite entre les tumeurs qui se développent au sein du corps de l’organe (les cancers du corps de l’utérus, auxquels appartiennent les cancers de l’endomètre) et celles qui affectent le col utérin (les cancers du col de l’utérus).
En France, on estime à 8 224 le nombre de nouveaux cas de cancers de l’endomètre diagnostiqués en 2018. Cette même année, 2 415 décès auraient été liés au cancer de l’endomètre. Le cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique le plus fréquent et se situe au quatrième rang des cancers chez la femme en termes de nombre de nouveaux cas par an.
Ce type de cancer concerne dans l’immense majorité des cas des femmes ménopausées (environ 95 %), l’âge moyen des patientes au moment du diagnostic étant de 68 ans.
Le cancer de l’endomètre survient généralement chez des femmes ménopausées âgées de 55 à 70 ans. Les facteurs de risque sont multiples : les principaux sont hormonaux, génétiques ou métaboliques (obésité, hypertension).
Les cancers de l’endomètre sont de bon pronostic lorsqu’ils sont détectés à un stade précoce, ce qui est le cas chez trois quarts des patientes. Selon la nature de la tumeur, le médecin choisira le traitement le plus adapté : chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie, chimiothérapie ou des combinaisons de ces stratégies thérapeutiques.
Notre service de gynécologie-obstétrique a à cœur de proposer une offre de soins au plus près des attentes des patientes
Présentation du projet
Améliorer la prise en charge du cancer de l’endomètre et du col de l’utérus
Ce projet s’adresse aux femmes atteintes d’un cancer de l’endomètre et du col de l’utérus
Comment cela fonctionne ?
Ces actes pourront se dérouler hors du bloc opératoire en locaux de consultations classiques
pour continuer à proposer une offre de soins performante et qualitative
Une amélioration et une accélération le diagnostic des cancers endométriaux par l'hystéroscopie
Une amélioration du diagnostic des cancers du col et des lésions cervicales et vaginales pré cancéreuses
Favoriser le traitement des lésions intraépithéliales
Sans oublier de nombreux bénéfices pour les patientes
Moins de stress et d'anxiété
Moins d'effets secondaires liés à l'anesthésie générale
Des délais de prise en charge réduits
Plus de confort et d'intimité
Les nouveaux équipements
Equipement biomédical permettant le dépistage du cancer de l’endomètre. L’acquisition d’un hystéroscope de plus petit diamètre nous permettra de proposer cette prise en charge hors du bloc opératoire : gain de temps, plus de confort et moins de stress pour la patiente, amélioration de la prise en charge du cancer de l’utérus (diagnostic et traitement précoce).
L’hystéroscope pourra être également utilisé pour les parcours PMA, bilans de ménorragies (saignements abondants d’origine gynécologues), infertilité …
Le casque permet d’améliorer le confort et de diminuer le stress des patientes subissant des actes inconfortables mais qui ne nécessitent pas d’anesthésie générale tels qu’une hystéroscopie, un laser du col ou une conisation.
Equipement biomédical dont ne dispose pas l’établissement, qui permet le traitement des lésions précancéreuses du col de l’utérus de bas grade et des lésions pré cancéreuses du vagin de bas et haut grade. Avec son déploiement sur le site de l’Hôpital d’Antibes, nous proposerons une prise en charge facilitée et de proximité aux patientes du bassin de santé.
Equipement biomédical dont on dispose actuellement au bloc opératoire pour l’exérèse du col de l’utérus qui permet le traitement des lésions cervicales de haut grade. En équipant nos locaux de consultations, cela nous permettra de le proposer en circuit hors bloc, et permet d’enlever les lésions précancéreuses du col de l’utérus.
Relié au colposcope, ce logiciel permettra d’établir un compte-rendu plus précis, plus rapide, documenté avec photo adressé au médecin traitant et au gynécologue de ville. Cela participera à l’amélioration des liens Ville-Hôpital et facilitera l’information de la patiente et ce qui nous permettra d’améliorer notre dépistage des cancers du col et des lésions pré cancéreuses.
Afin d’équiper le local de consultation pour la réalisation de ces gestes.
Nous aider
AGIR pour les patientes atteintes d’un cancer gynécologique
Coût du projet : 100 000 €. Ils serviront à financer le matériel médical.
Ce développement d’activité porté dans ce projet conforte une dynamique enclenchée depuis plusieurs années par ce service pour étoffer son offre de soins et garantir qualité, proximité et innovations aux femmes et mamans du territoire de santé.
Car il est important de comprendre les enjeux et les bénéfices de ce projet médical.
Favoriser le confort des patientes puisque les gestes seront réalisés hors du bloc opératoire donc sans les éventuels effets secondaires de l’anesthésie générale ni de passage au bloc opératoire souvent angoissant pour les patientes et ne permettant pas toujours de préserver leur intimité au regard des gestes effectués dans un environnement de bloc opératoire.
Par l’usage d’un casque de réalité virtuelle, nous souhaitons aussi diminuer le stress des patientes pour ces gestes qui seront réalisés en locaux de consultation.
En proposant sur l’Hôpital d’Antibes ces actes, nous participerons à diminuer les délais de rendez-vous et In fine améliorer la qualité de notre prise en charge.
Le développement de cette prise en charge hors bloc opératoire permet d’améliorer le confort de la patiente par moins de stress et d’inconfort, davantage d’intimité dans un environnement plus adapté, de réduire les effets de l’anesthésie générale et d’accélérer le délai de réalisation des actes donc de favoriser le diagnostic et traitement plus précoce.
Actuellement, nous avons au bloc opératoire 3 hystéroscopes diagnostiques : tous les trois ayant un diamètre de 6 mm. Le fait d’utiliser ce type de résecteur de 6 mm nous oblige à dilater le col de l’utérus jusqu’à 6 mm, ce qui peut être difficile et augmente le temps opératoire chez des patientes n’ayant jamais eu d’enfant et/ou chez les patientes ménopausées.
Ce développement d’activité porté dans ce projet conforte une dynamique enclenchée depuis plusieurs années par ce service pour étoffer son offre de soins et garantir qualité, proximité et innovations aux femmes et mamans du territoire de santé.
Ce projet concerne les femmes potentiellement atteintes de cancer du col de l’utérus ou de l’endomètre mais aussi toutes les femmes porteuses de lésions pré cancéreuses cervicales ou vaginales en lien avec une infection par papillomavirus.
Les résultats envisagés
l’utérus ainsi que le traitement des lésions cervicales et vaginales pré cancéreuses – hors bloc opératoire à travers les objectifs quantitatifs suivants :